Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/150

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Je regardai la porte avec ses nouvelles clôtures savantes et métalliques, qui ne laissaient au cambrioleur, même s’il eut été jadis policier à Vienne, aucun espoir de réussite.

Bien entendu, je ne vis rien, durant cette contemplation, qui pût m’inquiéter. Je vins alors ouvrir. Je ne sais quel instinct, au fond de ma pensée, disait :

— Regarde bien partout.

Je suivis ce conseil. Porte tirée, je sortis sur le palier, examinant bien les choses autour de moi, puis je levai la main afin de refermer la porte pour tourner les clefs, car j’avais quatre fermetures à opérer.

À ce moment mon bras levé s’immobilisa.

À l’entrée même de la serrure, là où je devais placer le tube à gorges qui commandait les trois verrous centraux, j’avais vu une sorte de petit bout de je ne sus quoi. Cela paraissait avoir été jeté par le vent, comme un brin de laine. L’extrémité un peu pendante ressortait de quatre centimètres.

Je contemplai cet objet insignifiant avec