Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/60

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54 LK SYLPHE Où le figuier aux branches rondes, Noueuses et pâles se tord ; Où ne vient pas le vent du Nord ; J'ai pu voir les magiques ondes ! Mais là, je n'ai vu que la mer Bleue, indolente et spleennétique, Dont la plainte tendre et rythmique Monte s'éteindre dans l'éther — Elle était tout à toi pareille, Ange aux yeux bleus, aux fins contours, Mignonne aux lèvres de velours, Femme dont le cœur m'ensoleille ! Avril 1884. Jehan ÉCREVISSE.