Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE SYLPHE BERCEUSE A Mu" X. — Dédiée à sa petite fille Lorsque sous vos chauds oreillers, En souriant, vous sommeiller..... A. Daunet. Dors, mon amour, dors, mon bel ange, Ta petite main sur ton cœur. Dors avec ce sourire étrange Qui fait encor croire au bonheur. Dors, enfant, chère petite âme, Dors, frileuse, dans ton berceau, Toi l'espérance, toi la flamme Qui doucement nous vient d'en haut. Oh ! vois-tu bien, folle mignonne, J'aimerais tant à caresser Ta chevelure qui frissonne Toute éparse sous mon baiser. J'aimerais tant, petite femme, A lire au fond de tes grands yeux Les mystères de ta jeune âme, Souvenirs apportés des cieux.