Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/77

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POESIES DKS POETES DU DAUPHINÉ 7l A UN CONSCRIT A mon ami A. Guillebaud. C'est ton tour, marche avec ardeur Où le devoir sacré t'appelle ; Entends-tu la strophe immortelle ? Ne sens-tu pas battre ton cœur ! Si tu mourais au champ d'honneur, Soldat, que ta part serait belle ! Mais si la victoire est rebelle, Héros, meurs ou reviens vainqueur. Le pays, ami, te réclame, Donne-lui ton bras et ton âme Et puis, si les tiens sont en deuil, A ton départ, d'une voix fière, Dis-leur, en t'éloignant du seuil, La patrie est aussi ma mère! Francisque TROLLIÉ.