Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/79

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POÉSIES DES POÈTES DU DAUPHINÉ -/3 L'Idéal révélé, l'être aimant qui se livre Et qui frissonne encor d'un indicible émoi. Et j'ai bu ton amour, vois-tu, jusqu'à l'ivresse; Le vin de tes aveux a troublé mon cerveau ; Aussi, je viens à toi que j'aime, ô ma Maîtresse! Désireux comme un fou, frêle comme un roseau. Je viens à toi, vers qui toute ma vie afflue, Et je te dis, bornant à toi mon horizon : — O toi mon seul espoir et ma seule raison, Toi dont le cœur est plein d'amour, je te salue ! Grenoble, 8 janvier 1887. C. NIEMAND.