Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/96

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LK SYLPHE Tu verras quelque jour peut-être L'asyle où tu dois pénétrer: Un soupir t'y feras renaître, Si Thémire peut soupirer. L'amour aura soin de t'instruire Du coté que tu dois pencher; Eclate à ses yeux sans leur nuire, Pare son sein sans le cacher. Si quelque main a l'imprudence D'y venir troubler ton repos, Emporte avec toi ma vengeance, Garde une épine à mes rivaux. Pierre-Joseph BERNARD, dit GENTIL-BERNARD, de Grenoble (1710-1775).