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Lettre de l’autheur à un de ſes Amys.
peines. J’ay taſché d’imiter cette même modération pour exprimer une partie de ce que j’ay reconnu en ceux qui les font tant gémir & je me pique d’eſtre ſincere en ce que je diray. Mais parce que la vérité engendre la haine, je ne crois pas qu’il ſoit expédient que je me faſſe connoitre au Public[1], ſurtout ayant à parler quelquefois de certaines gens qui ne ſcavent ce que c’eſt que d’epargner ceux qui les veulent redreſſer. Il ſuffit que vous me connoiſſiés & que je ſoumette cet écrit à voſtre cenſure ; vous en ferés ce qu’il vous plaira.
- ↑ Voir ce que nous disons, dans la préface, de l’auteur de cette histoire. On comprend de reste les raisons pour lesquelles il désirait garder l’anonyme.