Page:Le Testament de Jean Meslier - Tome 3, 1864.pdf/94

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vanité et la fausseté de tous ces prétendus témoignages de divinité.

Car 1°. Pour ce qui est de la prétendue connoissance des volontés d’un Dieu, que nos superstitieux Déicoles prélendel !L nous être assez manifestement et ordonloix les les suffisamment et connues par assez nances qu’il a établies, et qu’il commande aux hommes d’observer, c’est une pure illusion car, de bonne foi, quelles sont ces loix et ces ordonnances, que l’on puisse manifestement ou suffisamment connoître venir de la part d’un Dieu ? Seront-ce celles des Païens, qui reconnoissent et qui adorent plusieurs sortes de Divinités, qui sont rejettées par tous ceux qui ne reconnoissent qu’un sent Dieu ? Seront-ce celles des Juifs, qui n’adorent qu’unDieu, mais dont les prétendues loix et ordonobservées que dans un petit jamais été n’ont nances coin de la terre, encore n’étoient elles observées que le regardé toujours été qui peuple comme a par un plus vil, comme le plus méprisable et le plus misérable de toute la terre ? Seront-ce celles des Chrétiens, qui tirent leur source et leur origine de celles de ce vil et méprisable peuple, dont je viens de parler, qui condamnent maintenant celles du Judaïsme même et celles du Paganisme, quoique la Religion Chrétienne ne soit, elle-même, qu’un ridicule mélange de Judaïsme et de Paganisme ? Seront-ce celles des Mahométans, que les Chrétiens regardent comme aïant prophète ? faux imposteur et faites par un été par un Serônt-ce celles des Indiens, des Chinois et des Japonois qui ne sont nullement connues parmi nous ? Ou enfin seront-ce quelques autres semblables loix et