jour la chasse au pain quotidien, je travaille au salut de la patrie ; rien n’est perdu de mes peines ; chacun de mes efforts est compté pour la victoire, et je marche avec vous à la tête de l’humanité !
Scions, clouons, forgeons bien
Bois de fusils, manches de piques.
Travaillons grand train.
Soldats de la République,
Vous n’manquerez de rien.
Ils viennent de terminer une commande pour l’armée du Nord ; ils ont le ventre creux, mais ils sont contents.
Peuple sublime ! qu’il est bon d’en faire partie ! qui pourrait pardonner à ceux qui tentent de corrompre cette source d’abnégation et de sacrifice ?
C’est le général. Il s’impatiente.
Fais-le monter.
Scène II
Tonnerre de Dieu ! ce n’est pas trop tôt. Il y a deux heures que je fais le pied de grue à la porte. Foutre, il est plus difficile d’entrer chez toi que dans une ville vendéenne…