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Les Adieux des Officiers.
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qui acherc, au prix des plus grandes fa- . veurs , quelques minauderies coquettes qui · ne tirent pas à confequencc ? Il efi charmé . d’une œillade louche qui va tomb~r fur fon Rival il croit <Ju’il efr le Heros de tous les _Cadeaux qu il donne , & prend pour une langueur amoureufe , l’cnnny mortel que fa converfation me fait fouffrir. . VULCAIN. Oh, je connais bien la race Plutoniqu ~ ! Ce drôle-là feme en Dieu liberal ; mais il rccueill~ en homme avare ; & je fuis bien trompé fi les arrides de la recepre ~e fuivent de prés ceux de la dépenfe. Dites-moy un peu, Madame la Coquette, quand vous avez rappellé Plutus for le ton d•u,ne Marchande du Palais qui prend au mot un joly Chaland ; quelle Marchan• difc pretendiez-vous luy livrer ? VENUS. _ Je prerendois l’amorcer avec de belles ’ crlperances, jufqu’à ce que Mars foit revenu de l’Armée , pour le faire déguerpit l’heritage, & faire en forte qu’il ne refie à PlutL1s que l’honneur d’avoir fait les

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m.tions.

VULCAIN• . ,Comment, Coquine, tu ofcs encore me _parler .de ce Maraut dç Mars ? Je m’en Tome Jr. . Ff . ... --- "’I ,. Cooglc