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Les Adieux des Officiers.


VENUS. N’achevez pas, mon cher ma :ry. Voudr ~ez-vous me punir fans m’entendre ? VULCAIN. Je ne vous ay que trop entendu, de par tous les diables, & il n a tenu qu’à moy de voir.... · · VENUS. Il dl : vra.y que les apparences font contre moy : mais..•• VULCAIN. Tu as beau faire, tes difcours ne m’ofieront pas de la tefte ce que ta mauvaife conduite m’y a mis. VENU S. ~i y a- t -, _il donc dans ma conduite de Ji extraordinaire ? J’aime le plaifir de la converfation ; & je choifis un jeune Guer. rier pour le brillant, & un Financier pour le folide. En vericé il n’y a point de fimple Mortelle qui n’en fo{fe autant. Plutus efi bon à ménager, & tu feras trop heureux, quand la Guerre fera finie, qu’il te. ; faffè avoir une Commiffion. _ · VVLCAiN. Je n’en veux point à ce prix-là. VENVS. , A quel prix crois-tu que j’achete les bonnes graces de Plutus ? Ne fçais-tu pas que c’dl une dupe qui paye d’avan~ & li~ ,q,,, ,,Cooglc