déplaisir, à. Munich, d’une affiche du théâtre du peuple (Volktheater), annonçant une imitation du trop fameux « Orphée aux Enfers. » Un des principaux rôles de cette bouffonnerie devait être joué par une naine.
Au delà d’Egidien-Platz, vers la promenade Weber, dans la rue d’Hirschel, je me trouve vis-à-vis l’une des maisons les plus originales assurément de Nuremberg. La façade parle aux passants par symboles : un éléphant et une boule (chasteté), une main (Dieu le Père ?), un agneau, le soleil (Jésus), la lune (Marie, ou l’Église ?). Que sais-je encore ? Dans la cour, à l’entrée d’une chapelle, une colonne de marbre oriental supporte un double cintre. La clef de voûte de la chapelle est sculptée et représente la Cène. De hautes colonnes se développent extérieurement sur la hauteur de deux étages. Une tour engagée dans la muraille se triple à la naissance du toit et se coiffe d’un gros et de deux petits turbans, à la façon des minarets. Cette maison a été construite de 1535 à 1544 par Laurent Tucher, qui avait visité l’Asie Mineure. On se demande ce que devaient être la vie intérieure et l’ameublement de ce riche patricien, qui mêlait si singulièrement le goût du mysticisme chrétien à ses souvenirs et à ses regrets peut-être du mol Orient : on a le vague espoir d’en découvrir quelques traces : on veut entrer : on franchit respectueusement le seuil, et on tombe au milieu des cuves d’une fabrique de carton.
(La fin à la prochaine livraison.)
départ, lui avait, par lettre, recommandé de me conduire au globe Behaim. Il n’avait pas jugé utile de me parler de M. B…, me croyant averti.