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La casa de Espositos (hospice des Enfants-Trouvés), à Cordoue. — Dessin de Gustave Doré.
VOYAGE EN ESPAGNE,
PAR MM. GUSTAVE DORÉ ET CH. DAVILLIER[1].
SÉVILLE.
1862. — DESSINS INÉDITS DE GUSTAVE DORÉ. — TEXTE INÉDIT DE M. CH. DAVILLIER.
L’ancienne Cordoue : Corduba ou Corteba. — Silius Italicus et Martial. — Cordoue sous la domination romaine. — Les patriciens ; la cepa de Cordoba. — Un mot du Grand Capitaine. — Les Sénèque et l’auteur de la Pharsale. — Le palais des rois goths. — Splendeurs de Cordoue sous les khalifes d’Occident. — Les livres à Cordoue et la musique à Séville. — Les chrétiens et les juifs sous la domination arabe. — Décadence de Cordoue.
Il n’est pas de ville en Espagne, on pourrait presque dire en Europe, qui puisse s’enorgueillir d’un passé plus glorieux que Cordoue. Son histoire remonte si haut, qu’on ignore jusqu’à l’étymologie de son nom ; on n’a pas encore décidé la question de savoir si les Romains l’appelèrent Corduba en empruntant ce mot à la langue ibérienne ; si, suivant Bochart, Corduba dérive
- ↑ Suite. — Voy. t. VI, p. 289, 305, 321, 337 ; t. VIII, p. 353 ; t. X, p. 1, 17, 353, 369, 385 ; t. XII, p. 353, 369, 385, 401 ; t. XIV, p. 353, 369, 385, 401 ; t. XVI, p. 305 et 321.