Page:Le Vavasseur - Églogues, Lemerre, 1888.djvu/127

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ILLIS ROBUR ET ÆS TRIPLEX


Ô poète, s’il faut que le cœur du marin
            Soit cuirassé d’un triple airain,
Au paysan qui fait métier de labourage
            Il faut aussi bien du courage,

Aux morsures du vent aigre et du flot amer
            Si la vie est rude à la mer,
Par la neige et le vent et sous l’âpre froidure,
            À terre aussi la vie est dure.


Mon frère matelot, nous labourons tous deux
            Un champ fertile et hasardeux,