Aller au contenu

Page:Le Voyage des princes fortunez - Beroalde, 1610.pdf/572

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
529
Fortunez. Entreprise III

Bien que ie ſois petit, i'ay vne ſeurgeante, - Qui me réd degrãds coups qu'écores ie luy rends, Nous faiſons ceſte guerre entre nous bien ſeante, Car c'eſt pour la beauté de nos propreparens. - . D. i. I'ay lapeaura (e & blanche, & ieſuis chauueteſte eAyant le poil dedans qu'eſtant ſaine on ne voit, Chacun le iuge bien, car lors que i'eſtois beſte Alentour de ma peau le poilon me voyoit. A. s. #. Le viuant de moyvif ſa nºrrlur. amaſſe, Ie reçoy les viuans haut & basſeſuyuans, Ors que ie ſuis tué,ſur les viuans ie paſſe, Et ie porte les vifs par deſſus les viuans. A. A. A. ffe n'ayſang, os, ny chair, nerfs, muſcles nyarterès, Zien que i'en ſoyproduit & n'en tiès rien du tout, Propre à bien & à mal, iefais effects contraires, Sans voix parlant apres qu'on m'a trächéle bout, - "j. . . · • · . Non maſle,nonfemelle,ains tout œilen ſubſtance, Sans ceſſer il produit des enfans differens, T)e la mort deſesfils,ſes filles ont naiſſance, Et d'icelles mourans, d'autres fils ſont naiſſans, - A. ©. t. . - Selon mon naturel, ie m'eſcoule legere, Mais parfois mon voiſin m'eſtraint de ſes liens, Adonques on me void la mere de ma mere, , , , Et puis fille à ma fille en apres ie deuiens.


LI