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Page:Le Voyage des princes fortunez - Beroalde, 1610.pdf/581

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Le uoyage des Princes

tant lors que les corps ſont de peu d’eſtime nous prenons garde aux eſprits, comme en la pla nette d’auiourd’huy, de laquelle le ſolide eſt petit, mais le ſubtil eſt grand & toutesfois fort ſeparable, ce qui auiétaux ſubſtäces de moindre force, & qui n’eſt pas en celles qui ſont de cópo ſition plus exquiſe, dont la ſeparation ſpecifi que eſt fort § corps ci eſt des plus forts ce ſemble, mais pourtant facile à ouurir, & fort preſt à laiſſer § enleuer ceſte ame ver meille & purpurine qui eſt en luy, & eſt ſavie Et ſelon l’analogie de noſtre diſpoſition, voſtre ſang qui eſtoit palli par la triſteſſe, ſera tiré de la maſſe peſante qui le retient, ſe reueillera, & ſera rechauffé par la vertu de Mars ſelon la cou leur duquel on imagine tout commencement de cuiſſon naturelle que l’on eſtime noire à cau ſe de ſon exuberante teinture. l’E M P E R E v R. Si comme i’eſpere, ie ſuis en tout autât ſatisfait, ie m’eſtimeraile plus heureux entre les mortels,’comme ie vous tiens les plus admirables en conſeil & prudence.