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LETTRE PREMIÈRE

Le curé de Saint-Paul à Sophie Langelot


Ah ça, Sophie ! réponds, dis, te fouts-tu de moi, ma couillardine, de m’abandonner ainsi depuis quatre jours aux désirs que je ressens de te foutre ? Je ne sais comment j’y puis tenir. Cent fois depuis ce temps, j’ai porté mes mains sacrées sur mon vit, qui levait orgueilleusement la tête, à l’effet d’éprouver en me branlant les mêmes délices où tu me plongeas tant de fois. Cent fois je me suis retenu, en songeant que je priverais ton con de cette liqueur précieuse, dont tu t’es si souvent enivrée. Aussi, mon aimable fouteuse, mes couilles divines en sont-elles surchargées, et je brûle de l’épancher. Trouve-toi donc demain à neuf heures du matin, au rendez-vous du Mail, et là compte sur une ample libation de cet élixir générique. J’en inonderai tes tétons d’albâtre, tes cuisses fermes et polies, ton ventre rebondi, ta motte charmante et si bien garnie, ton cul de Ganymède, et ta brûlante matrice… Ah ! Sophie !… Sophie !… je m’échauffe ; tous les feux de la fouterie circulent dans mes veines… je décharge… je meurs !… Ah ! grands dieux ! grands dieux !… quelle ravissante extase !

Ce lundi 16 août 1789.
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