partenir ; je me pâme d’avance d’en recevoir l’éjaculation. À demain.
SECONDE LETTRE
du curé de Saint-Paul à Sophie Langelot
Serait-il vrai, Sophie ? En croirai-je mes pressentiments ? M’aurais-tu donné la vérole ? Car je ne puis me dissimuler que ce ne soit une bonne et belle chaude-pisse[1] qui force mon vit, autrefois glorieux comme un César et fier comme un Écossais, à baisser mollement la tête et à ne plus former qu’une ligne courbe, qui me cause des douleurs incroyables. Ton joli con, où j’ai tant de fois dardé le foutre, serait-il donc empoisonné ? Non, quand je me rappelle que dans ce con, dont le souvenir me ferait encore bander, si la corde qui s’en est rendue maîtresse, m’en laissait la liberté ; quand, dis-je, je me rappelle que, dans cette source de délices, j’ai pu plonger ma langue, en chatouiller voluptueusement le clitoris, pressurer le nectar qui distillait abondamment de ce centre voluptueux, et en savourer la suavité, je n’ose croire que le
- ↑ C’est étonnant, comme M. le curé connaît les termes techniques du mal vénérien !