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AVERTISSEMENT

pliquées sur leurs postérieurs, leur ont fait recouvrer quelques pouces de vit de plus.

Enfin, je démasquerai la plupart de ces putains bourgeoises, qui, couvertes d’un mantelet noir, se glissent dans les presbytères, pour y extorquer des charités honteuses, en branlant le membre viril de leur curé, et qui vont du même pas foutre avec le suisse ou le bedeau de la paroisse.

J’instruirai le public sur les moyens ingénieux qu’employent ces mêmes curés tout ainsi que leurs vicaires, moins savants en théologie que dans l’art sublime de foutre, pour assouvir leur paillardise.

Je décrirai les postures variées, les tableaux charmants des prêtresses de la fouterie, et je prouverai à mes contemporains, qu’ils ne sont que des candidats auprès de ces Messalines modernes, et que Dom-Bougre lui-même, et le Général des Cordeliers, ont baissé la pine devant ces chaudes fouteuses, produites par le climat lubrique de France.

J’ornerai ma correspondance de chansons, pièces fugitives, la plupart composées par les héros fouteurs qui en sont les objets. Si l’on n’y retrouve pas l’énergie de Piron, qui, sans doute, n’était autre que Priape, qui, à l’exemple du fils de la Divinité, s’était humanisé sur la terre pour y foutre des mortelles[1], du moins on y distinguera la nature toute nue, et voilà le beau.

  1. Personne, je crois, n’ignore l’intrigue galante de Jésus-Christ avec sainte Magdelaine.