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LE DERNIER

ment de fidélité, et leurs terres livrées à quiconque voudrait s’en saisir. On déclara les fauteurs et receleurs des hérétiques excommuniés, infâmes, incapables d’exercer des droits civils, s’ils ne satisfaisaient dans un an aux admonitions de leur évêque.

Ce même décret menaçait les évêques eux-mêmes d’être déportés, s’ils mettaient de la négligence dans les poursuites qui leur étaient prescrites(7), Les princes dépossédés furent ensuite admis à exposer leurs griefs. Celui qui excitait le plus d’intérêt était le jeune Raymond, dont la vie à peine commencée ne laissait aucun prétexte aux reproches, et qui se présentait muni des recommandations du roi des Anglais.

Plusieurs prélats, et notamment l’abbé de St.-Thibéry, entreprirent la défense des anciens maîtres de l’Occitanie.

Le comte de Foix, ayant ensuite présenté sa justification, fut brusquement interrompu par l’évêque de Toulouse. « Il