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Page:Le dernier des Trencavels 2 Reboul Henri.djvu/131

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DES TRENCAVELS.

prescrivit les devoirs qu’ils avaient à remplir jusqu’au moment de leur union.

Une rumeur sourde et interrompue s’était fait entendre depuis quelques momens. Le bruit s’accrut bientôt, et des clameurs firent retentir distinctement ces mots : « Aux armes, aux armes ! »

Un paysan arrive effaré devant le ministre. « Vous êtes menacé, » lui dit-il, « les routiers marchent sur nous, ils ont mis le feu à l’église de Mercus(2), et seront ici avant la fin du jour. Hâtez-vous d’éviter leur approche, et cherchez avec nous un refuge à Tarascon. »

« Je ne quitterai point le troupeau et l’église que Dieu m’a confiés, » répondit Philibert ; « je me repose de tout ce qui peut arriver sur sa toute puissance et sa bonté. »

Il ordonna ensuite au paysan de partir en toute hâte pour Tarascon, d’y prévenir les consuls du malheur qui menaçait la contrée et de leur demander du secours. Puis il dit à Cécile : « Allez rejoin-