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NOTES

(3) On appela long-temps les albigeois et surtout les vaudois insabbalés ; les erreurs qui leur étaient imputées, telles que les indique cet interrogatoire, sont celles qui se trouvent énoncées dans la réfutation d’Alanus et l’histoire de Pierre de Vaucernai, homme assez simple, disait Bossuet, et assurément très-sincère, mais on peut ajouter ayant la simplicité et la sincérité du tigre.

Voy. Histoire des variations, l. 11, §. 81 et 82.

(4) Bossuet, Hist. des var., l. 11., §. 103.

(5) Quod deus non statuit missam, sed cardinales et clerici, amore magnarum oblationum.

Preuves de l’Hist. de Langued. t. 3, p. 455.

(6) Bossuet, Hist. des variat., l. 11, §. 81.

Les catholiques, dit Bossuet, prouvent que l’obéissance est due même aux pasteurs qui sont mauvais, et que, quel que soit le canal, la grâce ne laisse pas de se répandre sur les fidèles. Dans cette doctrine, quoique orthodoxe, on reconnaît bien moins le doigt de Dieu que celui du prêtre.

(7) Claude Scyssel, archevêque de Turin, met ce discours dans la bouclie d’un vaudois.

Bossuet, variat., l. 11, §. 100.