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Page:Le dernier des Trencavels 3 Reboul Henri.djvu/214

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NOTES DU LIVRE DIX-SEPTIÈME.

(8) Bossuet a extrait ces paroles de divers auteurs qui ont écrit sur les vaudois. Scyssel dit que le chef de ces dissidens, au temps de Constantin, s’appelait Léon. On voit que les clameurs des hérétiques avaient précédé celles du Dante qui, dans le 19e chant de l’enfer, dit au sujet des simoniaques :

Ahi Costantin, di quanto mal fu madre,
Non la tua conversion, ma quella dote
Che da te prese il primo ricco padre !

Inferno, c. 19, v. 115, e segg.

(9) Rainier qui avait été cathare 17 ans, et qui écrivait en 1250, comptait même alors dans les seize églises de la secte 4000 cathares ou ministres, et un nombre infini de croyans.

Bossuet, variat., l. 11, §. 93 et 141.

(10) Radulf Ardens, auteur du onzième siècle, représente les hérétiques d’Agénois, comme se vantant de mener la vie des apôtres, ne voulant ni jurer, ni mentir, condamnant l’usage des viandes et du mariage, rejetant l’ancien testament et une partie du nouveau, disant que le sacrement de l’autel est du pain tout pur, méprisant le baptême et la résurrection des corps.

Bossuet, variat., l. 11, §. 42.