Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/114

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réchauds. Des arêtes de poissons, des débris de graisse traînaient dans des assiettes. Un plat froid attendait sur l’oreiller. L’ensemble était d’une saleté incroyable mais dans un verre à dents une rose s’épanouissait et sur le sol, entre le canard laqué et la tarte, un oiseau chantait dans une cage. Quant au boy, il était accroupi et, avec des shopsticks, goûtait un des plats !

— Qu’est-ce que tu fais là ? m’écriai-je, ahurie.

— Missis recommandé tenir cuisine propre. Alors, moi faire cuisine dans ma chambre : seul moyen que cuisine soit propre.

— Et depuis ? demandai-je en riant.

— Depuis, il continue. Et vous voyez, c’est très bon.