Autres tribulations : East is East
e dois beaucoup à Geraldine. Son acharnement
à explorer Pékin afin d’y
découvrir la demeure idéale, sa décision
tyrannique de me réquisitionner en qualité
de conseiller, m’ont valu de connaître
bien des quartiers et des gens que j’eusse
ignorés sans cela.
Au début, Geraldine était pleine d’optimisme. Chaque jour, en effet, on lui signalait des palais à louer ou à acheter qui, sur le papier, étaient parfaits. Mais les uns, habités par des Chinois, n’avaient ni chauffage central, ni confort hygiénique. Les autres étaient trop petits ou ne seraient libres que trop tard, ou encore ne pouvaient être soumis à aucune transformation, et Geraldine était résolue à imprimer à la maison qu’elle acquerrait ce qu’elle appelait orgueilleusement son empreinte.
De plus, elle était impatiente dans une