Moukden
ue les Anglais sont accueillants ! À
peine installé à l’hôtel, dans une
petite chambre torride où déjà trois moustiques
m’ont piqué, je reçois une lettre du
Consul général d’Angleterre m’invitant à
loger chez lui. Sur le bateau qui m’emmenait
en Chine, j’avais rencontré sa famille
qui avait la grâce de s’en souvenir. Le
Consul de France, atteint de la grippe, s’excuse
de ne point me voir ce jour-là, m’invitant
à déjeuner pour le lendemain, lui et
les siens étant d’ailleurs fort occupés par
les préparatifs de la Fête !
— C’est vrai, tout de même, pensais-je en roulant vers la spacieuse et claire villa du Consul d’Angleterre, que c’est après-demain le 14 juillet !
Bien entendu, sitôt arrivé à mon hôtel japonais, — tous les hôtels du Mandchu-