Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/222

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visage ascétique avec une petite barbe noire, toussait tout le temps.

— Il est perdu, me dit le consul, mais il ne veut pas que l’on s’inquiète de lui.

Un autre, courbé, offrait une figure terreuse, brouillée de rides et des paupières rongées.

Je savais leurs privations, leurs souffrances, leur pauvreté héroïque. Cependant je n’ai jamais vu, parmi les privilégiés du monde, des visages plus sereins, des sourires plus confiants et des regards plus heureux. On m’a souvent demandé quelles étaient les choses qui m’ont le plus impressionné en Extrême-Orient : en voilà une !