Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/256

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jamais ni du rumsteak, ni du York, ni même du « fish-turbot ! » Pareil au sultan, je me sentais inappétent, sans goût ni désirs.

Plus tard, je devais retrouver ce même malaise dans certains palaces qui copient les hôtels occidentaux. Au restaurant de ces buildings, l’on a toujours l’impression de commander du vin dans une brasserie ou d’acheter de la viande chez un marchand de poisson. On éprouve aussi le sentiment que les Japonais ont construit ces immeubles par une sorte de concession dédaigneuse, ou peut-être encore pour nous faire sentir combien sont plus appréciables, plus rares et mieux ordonnés la cuisine et le confort japonais.