Page:Le journal de la jeunesse Volume I, 1873.djvu/397

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constructions leur aspect extérieur, ont su trouver, pour la disposition intérieure,des combinaisons bien préférables aux anciennes.

Les terrassiers, les maçons, tes ebarpeutiers, tes menuisiers, les peintres, vont venir. Avec l'aeti-! vite qu'on sait déployer de nos jours dans les travaux! de ce ~enre, ils auront))ienhtsuhstitueau squelette sinistre que nous voyons aujourd't)ui,un monument a la fois tout neuf et tout vieux, – car pour lui donner l'air de respectable vétusté qui convient à ces graves édincesonemptoiera,je suj)pose,Ie memepro- cédé que je vis mettre eti usage lors de la jonction, du Louvre et des Tuiteries. On aspersea les façades neuves d'uu liquide ferrugineux, qui communiqua aussitôt i)u\pie!'resfraichcmeut taillées ce haie

se\ere que les parties anciennes des bâtiments devaient at'effet prolonge des intempéries. Tout est donc au mit'ux.Xicià une t'jxiqu~ relativement rapprochée, les passants qui traverseront la place de Grève – pour lui garder son nom si generatemcnt célèbre constateront le retour des choses a l'état normal. Et alors, si parmi ces passants se trouve que)<)ue entant désirant connaitre la vieille histoire dujeuue édifice,et que sa questions'adrcssc !)q))e)que))ommem)penverse dans les annales parisiennes (qui, nous devons bienlereconnaitre, sont pour une ttonne part des annatesftancaises), voici à peu près ce que l'homme pourra raconter a t'enfant.

T<)ntd'ahord)'))ote!-de-vmedeParisest,ent'rance. leptus ancien des monuments de «'nom: mais que signitie ce nom iui-meme? c'est ce qu'il importe de -avoir, et en ce qui concerne Caris, plus encore

qu'aucune autre vitte française, cette signification est facile à déduire des faits historiques.

)'.u'isfqui porte un vaisseau dans ssa)'mes)aYait été foudu par des honum's vivant de pèche et de chasse sur les bords du neuve. Kotre capitale du.t ses premiers devetoppetnents a une population dépens qui,transportant par ))ateaux tes produit--de la haute et basse Seine, a\aient fait tte)eur cite ungraud centre de commerce.

Des t'origine presque ces mariniers, ces marchands, tous ceux en un mot <p)i vivaient du fOMm~'cc de <'e(()<(ou par eau; s'étaient constitues en une association qui peudaut bien longtemps ~a)da te titre de eo~)'j)'<j« </e /ft m<;t't;/t(f/i<e <~ <'e<ftf. Or, comme les ~f~!i<e"~ formaient la majorité dans cette viDe qui n'existait que par eu\.i.)orpor;)tion, on p)utot. pour cmptover l'expression consacrée, )e'.«)/).'< des marchands devait, tout naturellement devenir bientôt dans le laNgaf;e usuel le corps de t'<7/< Les moubres du corps de ~'illc p)'irpnt aussi le titre df &ot<)'OM –du)notF<'Hi<}UG&o'«.ou/<t«' quidfsi~naitunc ag~)n)neration de demeures. Les )))a)'cha))ds eta))t des bourgeois, ces bourgeois ou hommes importants deIaviHcayanU)esoi))descvoir,des'e))trcteni)po)t) la discussion des intérêts communs dont la sauvegarde leur était du reste confiée, il arriva qu'ils durent choisir et n\f'r un lieu de réunion. Un princijx') ;i Paris, ces assemblées se tenaient dans un petit ediHce. dont les restes n'ont disparu que dans ces dernières années, a l'époque du percement de la grande ligne du boulevard Saint-~irbel.Cette maison,siege des délibérations du c~M ')7/ portait !e nom modeste de P<t)'f'B'j; ~t~i- ;n~siec)e.