Page:Le journal de la jeunesse Volume I, 1873.djvu/70

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Il parvint de cette manière a apprendre te latin, tes mathématiques, l'histoire, la géographie, la littérature. la médecine et la théologie.

A dix-neuf ans il devint tisserand: il eut un métier a conduire, profession extrêmement pénible, mais relativement lucrative. Il put réaliser quelques économies, ce que lui permit de passer l'hiver a Glasgow pour y poursuivre ses études médicales et théologiques, tout en suivant un cours de grec.

Recu doctfur il résolut de se faire missionnaire, et daUt')'prêcher l'Evangile dans l'extrême Orient. Arrive au, Cap, il apprend la guerre que les Anglais font a la Chine à l'occasion du commerce de l'opium; il change de résolution; il fera dcs conversions chrétiennes parmi les païens de l'Afrique.

Il se marie avec la fille du docteur Moffat, jeune personne habituée depuis plusieurs années aux usages de l'Afrique méridionale. Ses préparatifs termines, il s'aventure, à la manicre des émigrants allemands, avec sa famille et quelques hommes hardis, a la tête desquels se trouvent deux intrépides chasseurs, Murray et Oswell.

Les voyageurs étaient transportes dans un wagon massif, traine par cinq paires de boefs.

La caravane parvient au bord du fleuve Orange, et et de ta pc!U'tr<' dans le pays df Kuruman, ou Livingstotc faillit perit. Lu lion terrible épouvantait la <'nntt'('<ilpt't'))dsf)uu)ousq))<'t,t'('n<'n))tr~taui)n)tt,tc ti)'e et te mauque celui-ci, furieux, d uu boud se jtt'* sur l'imprudent chasseur, le roule à terre, et le tient, haletant et terrine, sous ses griffes, En ce montent accourt un sauvage qui pousse de grands cris et détourne ainsi sur tui tarage du lion. auquel il échappa par sa légèreté, après avoir sauve notre missionnaire d'une mort qui paraissait certaine. Maître ce de)<ut peu encourageant, Livingstone renouvela souvent avec plus de bonheur et d'adresse, des semblable tentatives. Les indigenes n'attaquent jamais tes lions: i)s sont pe)suades que l'ame de leurs chefs transmigre dans le corps de ces rois du désert, dont its s'expliquent ainsi tres philosophiquement ta férocité et l'appetit. Tantôt ils les insultent. «Grand chef, vous rugissez; vous dites que vous avez faim, toujours faim; vous voulez tout dévorer; vous avez bien le coeur d'un chef!»

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des fosses qu'ils nomment hopo, et ou les betes fauves viennent se précipiter les unes sur les autres, ~o~jjt)) Ht)t'opt<'n-.j))r<<').)h't)tlt'u)')':))':)))h)<f'f'j))it'\<'i).tit t'ctoont'ttx'nt <i<'s s.nnagcs. Car la chasse a la carabine est à la fois moins productive et plus dangereuse; ils ne comprennent pas que pour nous le peril meme est le plus grand attrait de ces expéditions.



A suivre

Richard Cortambert.