Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 1, trad Mardrus, 1918.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
248
les mille nuits et une nuit

qu’il ordonna que cette histoire fût mise dans les annales pour servir de leçon aux humains.

Mais Giafar lui dit : « Ne t’émerveille pas trop de cette histoire, ô commandeur des Croyants, car elle est loin d’égaler celle du vizir Noureddine et de son frère Chamseddine. »

Et le khalifat s’écria : « Et quelle est cette histoire qui est plus étonnante que celle que nous venons d’entendre ? » Et Giafar dit : « Ô prince des Croyants, je ne te la raconterai qu’à la condition que tu pardonnes à mon nègre Rihan son acte inconsidéré ! » Et le khalifat répondit : « Soit ! je t’accorde la grâce de son sang. »