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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 11, trad Mardrus, 1902.djvu/264

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les mille nuits et une nuit

MAIS LORSQUE FUT
LA SEPT CENT CINQUANTE-UNIÈME NUIT

Elle dit :

… Et l’éfrit de la lampe porta sa main à son front et répondit : « J’écoute et j’obéis ! » et disparut. Et Aladdin alla retrouver sa mère et s’assit à côté d’elle et se mit à causer avec tranquillité de choses et d’autres, sans plus se préoccuper du mariage de la princesse que si rien de tout cela n’était arrivé. Et, le soir venu, il laissa sa mère libre d’aller se coucher, et rentra dans sa chambre où il s’enferma de nouveau à clef, et attendit le retour de l’éfrit. Et voilà pour lui !

Quant aux noces du fils du grand-vizir, voici ! Lorsque la fête et les festins et les cérémonies et les réceptions et les réjouissances furent à leur fin, le nouveau marié, précédé par le chef des eunuques, pénétra dans la chambre nuptiale. Et le chef des eunuques se hâta de se retirer et de refermer la porte derrière lui. Et le nouveau marié, après s’être dévêtu, souleva la moustiquaire et entra se coucher dans le lit, pour y attendre l’arrivée de la princesse. Or, elle ne tarda pas à faire son entrée, accompagnée de sa mère et des femmes de sa suite, qui la déshabillèrent, la vêtirent d’une simple chemise de soie et lui dénouèrent sa chevelure. Puis elles la mirent