Aller au contenu

Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 13, trad Mardrus, 1903.djvu/116

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
108
les mille nuits et une nuit

destie et de tous les attributs et de toutes les perfections de la beauté. Et, certes ! on ne saurait rien souhaiter de plus en elle, car elle a tous les dons qui peuvent enchanter le cœur et rafraîchir les yeux, et, de quelque côté qu’on la regarde, elle est pleine de proportion et d’harmonie ; et certes ! si je dois en juger par son extérieur et par l’intelligence qui anime son regard, elle doit posséder dans son centre intérieur toutes les qualités désirables de finesse et de compréhension. Et voilà ce que j’ai vu en cette dame souveraine, ô mon seigneur ! Et Allah est omniscient ! » Mais le sultan se récria, disant : « Il ne s’agit pas de tout ça, ô généalogiste, mais il s’agit de me dire ce que tu as découvert au sujet de l’origine de ta maîtresse, mon honorable favorite…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA HUIT CENT VINGT-NEUVIÈME NUIT

Elle dit :

… Lorsque le généalogiste eut dit au sultan : « Et voilà ce que j’ai vu en cette dame souveraine, ô mon seigneur ; mais Allah est omniscient ! » le sultan lui dit : « Il ne s’agit pas de tout ça, ô généalogiste, mais il s’agit de me dire ce que tu as découvert au sujet de l’origine de ta maîtresse, mon honorable