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histoire splendide du prince diamant
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planant au-dessus des eaux, et franchissant, l’un après l’autre, les océans. Et chaque fois qu’ils avaient traversé une mer d’entre les sept, ils descendaient se reposer un moment sur la terre ferme, pour manger des kababs d’âne sauvage et boire de l’eau des outres. En même temps, le géant renouvelait sa provision de forces volantes, après s’être toutefois couché quelques heures pour se remettre des fatigues du voyage…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA NEUF CENT QUATORZIÈME NUIT

Elle dit :

… En même temps, le géant renouvelait sa provision de forces volantes, après s’être toutefois couché quelques heures pour se remettre des fatigues du voyage. Et, au bout de sept jours de traversée aérienne, ils arrivèrent un matin au-dessus d’une ville toute blanche qui dormait au milieu de ses jardins. Et le Volant dit à Diamant : « Tu es désormais comme mon fils, et je ne regrette point les fatigues que j’ai endurées pour te porter jusqu’ici. Je vais maintenant te déposer sur la plus haute terrasse de cette ville-ci, qui est précisément la ville de Wâkâk, et où tu trouveras sans doute la solution du