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les lucarnes… (le poète find…)
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Foncez sur l’ennemi ! Au plus brave, Hozeilah les Lunes !

Égorgez, égorgez tout !

Mais les lâches qui reculent, nous les dédaignons.

De ce dédain des lèvres et du cœur qu’accompagne le mépris.

Frappez donc de vos sabres coupants ! Que leur sang serve de tapis à nos pieds !

Égorgez tout, frappez de vos sabres coupants ! Égorgez tout !

Et, à ce double chant de mort, un nouvel enthousiasme fit bouillonner l’ardeur des Békrides, l’acharnement redoubla, et la victoire leur resta, décisive et définitive.

Et voilà comment se battaient nos pères de la gentilité. Et voilà comment étaient taillées leurs filles ! Que les feux de la géhenne ne leur soient pas trop cruels !


— Puis le jeune homme dit à ses auditeurs exaltés : « Écoutez maintenant l’Aventure amoureuse de la princesse Fatimah avec le poète Mourakisch, qui vivaient tous deux également à l’époque de la gentilité. »

Et il dit :