Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 7, trad Mardrus, 1901.djvu/249

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
le parterre fleuri… (adolescentes…)
241

« Un autre a dit aussi :

« Je n’ai point délaissé l’ami lorsque ses joues n’avaient que des roses ! Comment le quitterais-je quand autour des roses ont poussé les myrtes et les violettes ?

« Enfin un autre, entre mille, a dit :

« Le svelte garçon ! Ses regards et ses joues luttent entre eux à qui ferait le plus de victimes parmi les hommes.

« Il répand le sang des cœurs avec un glaive fait de pétales de narcisse dont le fourreau et le ceinturon sont empruntés aux myrtes.

« Ses perfections suscitent de telles jalousies, que la beauté désire se changer elle-même en joue duvetée ! »

« Voilà donc, ô ma maîtresse, assez de preuves pour démontrer la supériorité de la beauté des garçons sur celle des femmes en général…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA TROIS CENT QUATRE-VINGT-DOUZIÈME NUIT

Elle dit :