puisque les ouvrages apocryphes ne peuvent souvent être datés que par leurs allusions à l’histoire. Et, quoique le rabbinisme ait ses racines très anciennes, ses monuments écrits sont cependant plus récents que les autres ouvrages utilisés. La dernière partie se sonde au point où Josèphe a laissé l’histoire.
Le cadre historique, inauguré par les victoires des Macchabées, ne se prolonge guère au delà de la rédaction de la Michna, vers l'an 200[1]. Il a paru cependant utile de descendre beaucoup plus bas à propos de l’Arabie, où le messianisme juif a déposé des germes dont le résultat fut inattendu et douloureux pour les Juifs eux-mêmes.
Sur un sol si souvent remué, je ne pouvais me dispenser de profiter des travaux existants. Je l’ai fait dans une très large mesure[2], sans autre scrupule que de le dire. Je dois beaucoup en particulier à M. Schürer pour l'histoire, à M. Bacher pour le rabbinisme[3].
- ↑ C'est pourquoi les Targums n'ont point été étudiés à part comme œuvres complètes.
- ↑ Beaucoup moins d'ailleurs que je n'aurais désiré, à cause de notre extrême pénurie de livres à Jérusalem.
- ↑ Quelques articles de la Revue biblique sont comme des travaux préparatoiries auxquels je me suis permis de renvoyer; celui sur le Règne de Dieu a été reproduit presque textuellement ('RB.', 1908, p. 350-366).