et il ne défaillera pas.
Son espérance est dans le Seigneur :
qui peut quelque chose contre lui ?
Il est ferme dans ses œuvres et robuste dans la crainte de Dieu,
paissant le troupeau du Seigneur dans la foi et la justice,
et il ne laissera défaillir aucun d’eux pendant qu’ils paîtront.
Il les conduira tous sur le même pied d’égalité[1],
se proposant de l’élever sur la maison d’Israël, de l’instruire.
Ses paroles sont plus pures que l’or du premier choix ;
dans les assemblées il saura discerner les tribus du peuple sanctifié ;
qu’il nous sauve de l’impureté d’ennemis profanes !
Le Seigneur lui-même est notre roi, à jamais et encore.
A ce psaume xvii, de beaucoup le plus long et le plus important de tous, il faut joindre un passage tiré du psaume xviiie et dernier.
de façon à ramener une âme docile qui errait par ignorance,
dans la sagesse de l’esprit et de la justice et de la force,
pour les ranger tous en présence du Seigneur.
Ce qui frappe le plus tout d’abord dans cette peinture du Messie et du règne messianique, c’est qu’elle se rattache très directement aux anciennes prophéties et spécialement à celle du roi sorti de la tige de Jessé dans Isaïe (Is. xi, 1-10). Le Messie est fils de David, et, comme la succession davidique a été interrompue, c’est donc bien un rejeton sorti de sa racine. Il est ceint de force (v. 22), — dans Isaïe (xi, 5) de justice et de fidélité ; — il triomphe des ennemis par la parole de sa
- ↑ Nous prenons sv hrû ?ï]Tt à la lettre, comme l’expression des sentiments démocratiques des Pharisiens, ennemis de l’aristocratie saducéenne ; Il y les et James : b ôtriaT^ri.
- ↑ Les princes des anges au milieu des anges.
- ↑ cl ; fjpépav èxkoyîj ; êv àvd$ ;u Xpicrroj aÛTûù, rappelle tout à fait la théorie de Trypbon que le Messie, déjà existant, sera élu par Dieu pour son rôle et produit ou manifesté par lui.