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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/107

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Je retournais chez moi, malheureux, souffrant, criant de douleur, me raccrochant à votre souvenir comme un homme qui se noie se raccroche aux branches des arbres du rivage.

Tout à coup, je me demandai ce que je ferais si je vous voyais tomber toutes deux à l’eau, elle et vous, et que je ne pusse sauver que l’une des deux. Eh bien, Marthe, voici la réponse que je me suis faite, j’en rougis et j’en frémis :

— Ah ! me suis-je répondu sans hésiter, je sauverais Marthe avec enthousiasme… Et puis je plongerais de nouveau, et j’irais mourir avec Caroline.

Lucien.