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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/118

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

ban qui a touché les beaux cheveux de sa chère marraine ; Faust séduit Marguerite en lui donnant des diamants et des perles ; Figaro, cent fois plus spirituel que tous les diables d’enfer, se fût contenté de lui donner des fleurs et de lui jouer un air de guitare.

— Diable, s’écria Gaston, comme vous discutez, madame ! nous voilà battus et complétement de votre avis, n’est-ce pas, monsieur Pichel.

— Non, monsieur, dit séchement Lucien, et, tout en convenant que madame la comtesse a dit vrai touchant le poëme de Gœthe, je garde mon opinion sur Ary Scheffer.

— Gare ! dit Caroline en riant, voilà le sauvage qui revient ; prenez garde, vicomte !

— Il devient dangereux, dit Gaston sur le même ton ; la peinture lui agace les nerfs ; il ne voit dans un tableau…

— Je vois dans un tableau ce que le premier