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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/119

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

venu ne pourrait y voir, interrompit brutalement Lucien.

— Qu’entendez-vous par le premier venu, monsieur ? fit Gaston avec hauteur.

— J’entends par le premier venu, continua Lucien livide de jalousie et de fureur, ceux qui n’ont pas les yeux de l’esprit ; et les vôtres…

— Et les miens ?… dit Gaston en avançant d’un pas.

— Les vôtres ne sont pas encore ouverts, vicomte.

Gaston fit un mouvement comme pour s’élancer vers le jeune homme ; mais un geste de Caroline le retint, et il s’arrêta, haussa dédaigneusement les épaules, puis tourna le dos à Lucien.

Madame de Sohant, fort étonnée de l’insolente provocation de Lucien Pichel, allait se récrier ; mais elle se tut en voyant la détermination de