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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/183

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

signols ; une sorte de mystère sauvage représenté par un corps lumineux et des regards profonds ; des oiseaux de contes de fées dont le ramage répond au plumage ; quelque chose enfin d’adorable et de piquant ! Encore une fois, vivent les femmes ! Et vive l’Italie, où chacun ne relève que de Dieu, et d’où sont bannis les mensonges sociaux et les convenances hypocrites !

Tous se mirent à rire ; George seul regardait Gaston avec attention et haussait légèrement les épaules.

Caroline s’en aperçut.

— Et vous, monsieur Lemiet, lui demanda-t-elle, quelle est la femme que vous aimez le mieux ?

— Oh ! madame la comtesse, je n’ose pas dire ma pensée ; ces messieurs riraient trop de moi, et je vous ferais pitié.

— Parlez, parlez, je vous en prie ! s’écria Ca-