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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/191

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

qu’il prit congé d’elle après lui avoir dit : « À demain ! » il sentit un certain frisson qui lui passait de la tête aux pieds.

— Allons donc ! se dit-il, est-ce que moi aussi je vais roucouler comme ces deux damoiseaux ? Si je le croyais, je partirais tout de suite !

Puis il ajouta froidement :

— Je ne crains rien, parce que je suis de ceux qui peuvent ce qu’ils veulent.

Et il rentra chez lui en songeant involontairement à ces grands yeux bleus humides qui avaient eu une expression si singulière lorsqu’elle avait dit : « Celle que vous aimerez trouvera en vous son amant et son maître. »