Caroline en tendant la main au jeune homme ; je vais aller chez la princesse.
Il la salua cérémonieusement et sortit.
La comtesse mit une robe de mousseline blanche ; elle attacha une branche d’aubépine dans ses cheveux et elle descendit. À la porte de l’hôtel elle aperçut une voiture. Un domestique à la livrée de la princesse s’approcha d’elle le chapeau à la main et lui ouvrit la portière.
Le temps était admirable, mais la nuit était sombre. Caroline connaissait peu Gênes, elle ne songea pas à regarder quelle route elle suivait. Ses tristes réflexions, un instant écartées par cet incident, lui étaient revenues peu à peu ; elle songeait à Lucien, elle tâchait de se cramponner à cet amour qui semblait fuir de son cœur troublé. Elle éloignait l’image de George, qui passait par-dessus ses craintes et ses ter-