Aller au contenu

Page:Le oui et le non des femmes.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
202
LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

reurs, faisant tout resplendir, étouffant tout ce qui n’était pas lui.

Tout à coup elle se réveilla comme d’un songe, en s’apercevant que la voiture n’était plus dans la ville. Elle s’étonna de la longueur de la route ; il y avait bientôt une heure que les chevaux couraient au galop, et il ne fallait pas plus de dix minutes pour aller de chez elle au palais de la princesse.

Elle regarda à travers les glaces de la voiture, et quelle ne fut pas son épouvante en s’apercevant qu’elle était au milieu de la campagne et dans un endroit isolé… Elle cria…

En ce moment une grille tourna sur ses gonds rouillés et fit entendre un grincement aigu. La voiture entra dans une allée de parc ; la grille se referma derrière elle avec un bruit sourd. Caroline, éperdue, folle de terreur, appela au secours. La voiture s’arrêta devant un