Aller au contenu

Page:Le oui et le non des femmes.djvu/242

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
228
LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

— Une condition ! Quelle qu’elle soit, fit-il vivement, je l’accepte.

— Eh bien, dit sérieusement la comtesse, c’est que vous ne vous fâcherez pas de mon refus.

— Vous ne voulez pas de moi, Caroline ? dit Gaston en pâlissant. Hélas ! je devais m’y attendre.

— Écoutez-moi, Gaston, reprit-elle affectueusement. Si je vous épousais, vous seriez las de moi au bout de six semaines. Ce qu’il vous faut, à vous, c’est la femme et non point une femme. La Floriani est à Gênes en ce moment, je crois ; allez la voir ce soir, et demain vous m’aurez oubliée.

— Caroline, vous êtes cruelle ! fit-il avec dépit.

— Non, mon ami, je suis juste. D’abord, vous avez voulu m’enlever, maintenant vous voulez