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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/255

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

fant, réponds-moi, parle-moi ! C’est ta Caroline que tu aimes !

Dans cet instant, elle comprenait l’amour maternel dans toute sa sublimité, avec ses angoisses et ses poignantes douleurs ; il lui semblait qu’elle était mère et que c’était son fils qui était étendu là sans vie.

Pourtant Lucien n’était qu’évanoui : les chevaux, en lui marchant sur le corps, l’avait froissé et meurtri ; l’un d’eux lui avait donné un coup de pied dans le côté et lui avait fait une blessure par laquelle le sang commençait à s’échapper.

George déchira vivement son mouchoir et celui de la comtesse, et, avec beaucoup d’adresse et de dextérité, il appliqua le premier pansement.

Au bout de quelques instants Lucien ouvrit les yeux. En voyant Caroline à ses côtés, son premier mouvement fut de lui jeter ses bras au cou