Cette page a été validée par deux contributeurs.
250
LE OUI ET LE NON DES FEMMES.
dresse déchirante, une douleur résignée. Sans larmes, sans cris, sans explosions, le sacrifice fut résolu.
— Il le faut, dit George ; il faut que cet enfant soit sauvé par vous, Caroline, et, croyez-le, un devoir accompli avec un grand courage donne par la suite le calme et la paix.
— Je le sauverai, dit Caroline, et par moi il sera heureux.
Alors George ôta de son doigt un anneau qu’il portait habituellement, et le passa au doigt de la jeune femme.
Elle y posa passionnément ses lèvres.
— Quoi qu’il arrive, il ne me quittera jamais ! dit-elle.
Il y eut un assez long moment de silence.
Tout à coup Caroline courut à George, et, l’étreignant avec force :
— Non, je ne veux pas, je ne veux pas renon-