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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.
homme couché dans la barque, et qui tenait enlacée une belle Italienne penchée sur son épaule, chantait à pleine voix :
Ah ! senza amare
Andare sul mare,
Col sposo del mare
Non può consolare !
Quand on fut en pleine mer, Caroline n’espéra plus ; elle regarda une dernière fois cette Italie qui, de loin, comme dans un rêve, lui avait montré le bonheur ; puis, portant à ses lèvres l’anneau de George :
— Adieu, ma force ! dit-elle ; adieu, ma vérité et ma foi ! Maintenant, où Dieu va-t-il me conduire ?
Et son dernier sanglot alla se perdre dans la chanson d’amour de Gaston, dont la brise lui apportait encore la voix.