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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/92

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Oui, vous êtes bonne et charmante ; vous méritez d’être aimée, aimée de toute la force d’un cœur qui ne vous comprenait pas d’abord, et qui maintenant…

— Monsieur, interrompit Caroline comme sortant d’un songe, je ne sais ce que signifient ces étranges paroles ; vous êtes venu me trouver pour causer d’un baptême, je crois ; parlons-en donc, je vous prie, ou plutôt, rentrons ; il est tard, et j’ai froid.

Ils reprirent le chemin du château sans plus échanger un mot. En y arrivant, Caroline, honteuse, s’aperçut que, dans son trouble, elle avait pris le bras de Lucien ; elle le quitta brusquement.

Le jeune homme sourit sans rien dire.

Comme ils entraient au salon, Gaston de Charly se faisait annoncer.

— Tiens, c’est vrai, dit naïvement Caroline en